Pastiche de Cinna

Cinna ou la Clémence d’Auguste” de Pierre Corneille

Auguste
Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose
Observe exactement la loi que je t’impose :
Prête, sans me troubler, l’oreille à mes discours ;
D’aucun mot, d’aucun cri, n’en interromps le cours ;
Tiens ta langue captive ; et si ce grand silence
A ton émotion fait quelque violence,
Tu pourras me répondre après tout à loisir :
Sur ce point seulementcontente mon désir.

Cinna
Je vous obéirai, seigneur.

 

B. Cinna, parodie en 5 actes et en bônois de la tragédie de Corneille «Cinna»
par Raymond Rua

Auguste
Prends un siège Cinna, et assieds toi par terre,
Et si tu veux parler, commence par te taire.
Ton nom est invaincu, mais non pas invincible,
Et mon pied dans ton cul, reste chose possible.